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Impact des lampes sur l'environnement et la santé

Cette dernière page de l'étude documentaire vous présente les possibles dangers que possèdent les lampes que nous avons étudié, suivi de quelques indications concernant le reçyclage de celles-ci, notamment au Togo.

Impact qur la santé humaine

Des quatre lampes, seul la lampe fluocompacte et le tube fluorescent possèdent un "véritable" danger pour la santé de l'homme, bien que faible.

En effet, le mercure nécéssaire à son fontionnement est un élément très toxique, qui une fois dans le corps finit par le contaminer tout entier et endommager de nombreux organes, tel que les reins, le cerveau ou le système nerveux. Il est tout aussi dangereux si absorbé par voie respiratoire (sous forme de gaz) ou par l'alimentation, à travers des aliments déjà contaminés. Heureusement, le mercure contenu dans ces lampes est en très faible quantité (0,05% de leur composition, en général moins de 2 mg) et donc ne présente que peu de risque. Si la lampe se casse accidentellement, il est tout de même conseillé d'aérer la salle dans laquelle elle se trouve pour éviter ces risques.

De plus, ces deux lampes émettent des ultraviolets, qui sont particulièrement dangereux pour la peau et peuvent provoquer des cancers. Le risque est néanmoins presque inexistant de par la faible quantités de ces radiations.

Toutes les lampes que nous avons étudiées sont recyclables, bien qu'il n'y ait encore aucun programme de recyclage au Togo qui soit prévu. Le mercure des lampes fluocompactes et des tubes fluorescents doit être traité et ne doit pas être libéré dans la nature, ce qui arrive si on jette ces lampes en tant que déchet normal et qu'ils sont incinérés. C'est pourquoi la CEET (Compagnie d'Energie Electrique du Togo), tout en proposant des lampes fluocompactes à la population, se charge de récupérer et collecter (mais pas de recycler) les lampes fluocompactes et les lampes à incandescences progressivement remplacées par celles-ci. Seuls ses deux lampes sont concernées, et toutes les autres ne peuvent qu'être jetées ou conservées par l'usager. 

Sur le plan énergétique :

 

L'énergie au Togo est produite à partir de ressources fossiles (gaz, pétrole, etc...) qui produisent beaucoup de gaz à effet de serre, principal facteur du réchauffement de la planète. Il convient donc de réduire ces dépenses énergétiques le plus possible. C'est un des objectifs du projet PURISE (Projet d'Urgence de Réhabilitation des Infrastructures et Services Electrique) réalisé à travers la sensibilisation de la population togolaise à de nouvelles habitudes de consommation d'énergie plus efficaces. Les lampes à incandescence (et par conséquent lampes halogènes) dépensant beacoup d'énergie, il faut donc les remplacer par les lampes fluocompactes, qui dépensent 5 fois moins d'énergie que celles-ci.

 

Sur le plan ressources :

 

L'existence de certaines de nos technologies les plus vertes, depuis les voitures électriques jusqu'aux éoliennes géantes, en passant par les lampes fluocompactes, est rendue possible grâce à un ensemble d'éléments chimiques : les terres rares.

Les "terres rares" désignent un groupe de 17 métaux, aux propriétés chimiques voisines, dont 15 forment la série des lathanides, auxquels s'ajoutent l'yttrium et le scandium.

Il n'y a qu'un problème: ces métaux proviennent presque EXCLUSIVEMENT de Chine et sont produits par l'une des industrie les plus nocives pour l'environnement.

Impact sur l'environnement
Recyclage au Togo

Pour extraire ces métaux (présents sous forme d'oxydes et mélangés à d'autres minerais), il faut les extraire de la terre où ils se trouvent, grâce à des solvants très nocifs pour l'environnement. La procédure étant menée de facon inconsidérée, ils se retrouvent dispersés dans les sols et affectent l'agriculture, les rivières, etc... Parmi les 17 éléments du groupe des terres rares, certains, en dépit  de l'adjectif qui les qualifie, sont assez répandus. Les réserves de deux d'entre eux, le dysprosium et le terbium, sont toutefois particulièrement menacées : ils sont devenus les in­grédients miracles des technologies “vertes”. De petites quantités de dysprosium permettent d’alléger de 90 % le poids des aimants contenus dans les moteurs électriques, et le terbium permet de réduire de 80 % la consommation des ampoules électriques.

 

De plus, le mercure contenu dans ces lampes est un danger particulier sur la faune et la flore qui s'y trouvent exposées, particulièrement au niveau de la reproduction des espèces.

La répartition des terres rares dans le monde en 2006
Conclusion du I - Etude documentaire

 

La lampe fluocompacte, grâce aux avancées technologiques dont elle dispose, possède un fonctionnement qui la rend plus économique en énergie que le tube fluorescent. Cependant, sa fabrication et sa destruction peuvent provoquer de terribles dégats sur l'environnement et la santé de notre planète et de ses habitants.

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